Qista vous protège des moustiques et participe à la préservation de l’environnement en optant pour une démoustication propre.
Votre partenaire contre les rongeurs
Garantie d’hygiène, de sécurité et d’écologie grâce à la non-utilisation de poisons et substances nocives, mais au simple emploi d’appâts alimentaires.
La technologie Cryonite à votre service
La technique consiste à « geler » les insectes grâce à la projection de dioxyde de carbone à une température extrêmement basse.
La solution radicale pour l’élimination des punaises de lit
Vapeur à haute température avec une solution d’acide peracétique faiblement dosée. Ceci garantit l’innocuité pour l’opérateur, validée en conformité avec les normes européennes.
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Elles volent avec les mains, dorment la tête en bas et voient dans le noir… Elles, ce sont les chauves-souris. Si vous cherchez comment les faire fuir, il est peut-être temps de faire appel à un professionnel. Nous vous expliquons tout.
Vous le savez : il n’est pas possible ni même souhaitable de se débarrasser des chauves-souris, au sens strict du terme. En effet, ces membres de l’ordre des Chiroptères se font rares et sont désormais protégés tant leur rôle écologique est important. Leurs maternités, souvent situées dans nos habitations, sont vitales pour leur survie. Il est essentiel de préserver ces maternités pour les protéger, elles. Pourtant, cohabiter avec ces fascinants mammifères peut parfois être compliqué.
Les chauves-souris de La Réunion – nous vous les présenterons plus bas – sont devenues rares. Elles sont menacées par de nombreuses activités humaines, comme l’emploi excessif d’insecticides, les produits toxiques sur les charpentes, la destruction de leurs gîtes et la déforestation. Elles subissent également les attaques de rapaces, serpents, rats et chats.
Ces menaces justifient leur protection stricte par la loi, qui interdit toute forme de destruction, capture ou dérangement de l’animal. En effet, son rôle écologique est essentiel car il se nourrit d’insectes. Il faut donc le préserver pour l’équilibre de l’écosystème de l’île, malgré les difficultés de cohabitation.
Avec la diminution des gîtes naturels, les microchiroptères (chiroptères de petite taille) cherchent refuge dans les greniers. Bien que ces nouveaux gîtes offrent des abris essentiels, la présence de chauves-souris dans un bâtiment peut parfois causer des désagréments. On pense notamment aux bruits, à leurs excréments (guano) ou parce qu’elles entrent dans votre maison par la fenêtre.
Quand des petites chauves-souris s’installent dans votre grenier, la meilleure approche est de favoriser la cohabitation en minimisant les nuisances. Il ne faudra jamais utiliser de méthodes telles que l’empoisonnement des sujets, le piégeage ou l’extermination.
Chez BHL, nous mettons en place des aménagements simples pour limiter les désagréments dus à leur présence et leurs excréments. Cela permet de préserver l’animal tout en réduisant son impact sur les habitants de la maison.
Lorsque la cohabitation devient trop problématique et que les mesures d’adaptation ne suffisent plus, la seule solution reste de délocaliser les chauves-souris. BHL délogera donc ces animaux précieux de votre maison de manière satisfaisante pour vous et pour eux. Elle les relogera immédiatement dans un lieu proche.
Cependant, cette intervention est strictement encadrée par la loi et nécessite une dérogation, car il s’agit d’une espèce protégée. Les conditions pour obtenir cette dérogation sont très rigoureuses : il doit être prouvé que c’est la seule solution de gestion et que l’intervention ne nuira pas à la conservation de l’espèce.
Nous observons la colonie pour repérer les ouvertures que les chauves-souris utilisent pour entrer et sortir de la maison. Nous notons les taches noirâtres autour des entrées et répétons l’observation plusieurs fois pour identifier tous les points d’accès.
Ensuite, nous bouchons les orifices avec des dispositifs de sortie sans retour qui permettent aux chauves-souris de sortir mais pas de rentrer. Cela aura pour objectif, non pas de faire fuir les sujets, mais de les diriger vers un autre endroit qui pourra devenir leur nouvelle maternité.
Le deuxième temps de la gestion des chiroptères donc consiste à fournir des habitats alternatifs, facilitant ainsi la relocalisation de la colonie. Nous développons pour cela des gîtes artificiels innovants.
Nous installons ces dortoirs en hauteur, près des anciennes entrées. Cela les incite à s’installer dans cet environnement sécurisé, loin des prédateurs.
Ce protocole d’action est validé par la DEAL qui guide et suit nos travaux avec l’aide d’un écologue.
De plus, cette éviction ne se fait qu’en dehors de la période de reproduction.
Les femelles chauves-souris mettent bas d’un seul petit par an. Les cycles de vie varient selon les espèces et leur localisation. À La Réunion, la population de microchiroptères se compose principalement du Petit molosse de La Réunion et du Taphien de Maurice. On trouve également quelques spécimens localisés de Roussette noire.
Le pic de reproduction a lieu durant l’été austral, période durant laquelle les animaux se regroupent en colonies importantes et sont particulièrement vulnérables. La Roussette noire, elle, met bas de septembre à novembre selon les années.
Une fois les jeunes élevés, vers la fin mai, les chauves-souris se dispersent vers leurs gîtes d’hiver.
Les chauves-souris dépendent fortement de leurs sites de reproduction pour survivre. Donc si vous envisagez de déplacer des chauves-souris, vous devrez nécessairement attendre choisir le bon moment. Sinon, les jeunes chauves-souris, incapables de voler, seraient piégés dans le gîte et mourraient. Et les mères chauves-souris feront tout pour rejoindre leurs petits si elles sont séparées.
L’expulsion peut donc se faire avant la naissance des jeunes, ou lorsque la colonie se disperse, c’est-à-dire avant ou après la période de reproduction. Cela permet de minimiser les risques pour les chauves-souris, d’éviter de nuire aux jeunes et d’assurer une cohabitation plus harmonieuse.
Pour le Petit molosse, la période de moindre vulnérabilité pour intervenir sur les gîtes se situe entre mi-juin et mi-septembre. Même à cette période, toute intervention doit être soigneusement planifiée et réalisée par des spécialistes pour minimiser le dérangement et les risques pour les chauves-souris.
Comme nous l’évoquions plus haut, en raison du statut de protection des chauves-souris à La Réunion, il est interdit de déplacer la population ou de boucher l’accès à la colonie sans autorisation. Toute intervention doit être approuvée par les services de la DEAL et nécessiter une autorisation spécifique.
Il est conseillé de mandater un cabinet d’écologue pour réaliser la demande de dérogation pour intervenir sur ces espèces protégées.
Les demandes sont instruites par le Service Eau et Biodiversité de la DEAL Réunion. Nous devons obtenir l’avis préalable du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN). Parfois, plusieurs échanges avec la DEAL sont nécessaires pour finaliser le dossier.
Seuls mammifères indigènes encore présents à La Réunion, la population de microchiroptères se compose principalement du Petit molosse de La Réunion et du Taphien de Maurice. Ces deux espèces sont de grandes consommatrices d’insectes. Un individu de Petit molosse peut consommer jusqu’à 3000 moustiques par nuit, par exemple. Leur rôle dans la lutte antiparasitaire est donc important parce qu’elles consomment des insectes qui sont peut-être par ailleurs vecteurs de maladies humaines et des ravageurs des cultures comme les mites et les termites.
Cette espèce endémique stricte de La Réunion est de petite taille. Elle mesure environ 5 cm de long avec une envergure de 20 cm et pèse de 5 à 8 grammes. Son pelage est brun à brun foncé et sa queue dépasse nettement à l’arrière de son corps.
Le Petit molosse est une espèce grégaire et insectivore, active à la tombée de la nuit.
Elle s’abrite dans des cavités naturelles ou en falaise. Mais en raison de la raréfaction de son habitat naturel, elle colonise fréquemment les bâtiments.
Cette espèce indigène est légèrement plus grande que le Petit molosse. Elle mesure environ 8 cm de longueur avec une envergure de 30 cm et un poids de 30 grammes. Elle se distingue par son ventre blanc et son vol plus rectiligne.
Cette espèce est également insectivore, consommant des insectes piqueurs et ravageurs.
Majoritairement arboricole, elle s’abrite souvent dans les bois de filaos ou sous les feuilles de cocotiers. Mais elle peut aussi se cacher dans les fissures.
Depuis 2007, quelques individus de la Roussette noire sont réapparus à La Réunion, probablement venus de Maurice.
Cette espèce endémique des Mascareignes mesure environ 20 cm de long et a une envergure pouvant atteindre un mètre. Frugivore, elle vit dans les arbres et est active du crépuscule à l’aube.
Sa population locale est très restreinte, et se limite à quelques dizaines d’individus sur un seul site.
Les chauves-souris sont des hôtes naturels de nombreux pathogènes, certes, comme des virus, des bactéries et des parasites. Mais elles ne constituent pas une menace directe pour la santé de l’Homme. D’ailleurs, aucun cas de transmission de maladies par les chauves-souris n’a été signalé à La Réunion.
Le virus de la rage canine est absent de d’île, et il n’y a pas de cas de rage transmise par les chauves-souris. Les chiroptères peuvent porter des leptospires, mais les espèces présentes à La Réunion n’ont pas été liées à des cas graves de leptospirose chez l’Homme.
Parfois, des réactions allergiques peuvent se produire à cause d’une exposition au guano (excréments de chauves-souris). En effet, il se décompose parfois en une poussière fine et peut servir de terrain favorable au développement d’acariens. Cela provoque des inflammations des voies respiratoires qui peut incommoder certaines personnes. Il est d’ailleurs conseillé d’utiliser des équipements de protection (masques et gants) lors de la manipulation de guano.